Xénobiotiques, sensibilité aux expositions environnementales, endotoxines, métaux lourds, perturbateurs endocriniens, perturbations, hormonales, détox, nausées, maux de tête, méthylation, équilibre acido basique.
Cette approche et cet accompagnement fonctionnels ne se substituent en AUCUN CAS à une consultation médicale avec diagnostic et prescription de traitement établis par un médecin. Il ne faut en AUCUN CAS modifier ou interrompre un traitement médical sans l'avis de son médecin.
Détoxication hépatique, lorsque l'environnement devient hostile ....
Exposition aux "xénobiotiques" : particules fines, pollution atmosphérique et de l'eau, métaux lourds, pesticides ( glyphosate...), perturbateurs endocriniens, effets iatrogènes médicamenteux...
Notre organisme, exposé de manière chronique à différentes toxiques environnementales, médicamenteuses et alimentaires se trouve dépassé dans ses capacités de détoxication.
Les substances toxiques en excès peuvent alors altérer le fonctionnement de nos cellules et générer différents troubles comme le syndrome de fatigue chronique, la fibromyalgie, une fatigue exacerbée à l'effort, des douleurs neuro-musculaires, des malaises, des céphalées, des migraines, une "hypersensibilité chimique multiple", une sensibilité accrue au stress, aux parfums, solvants, à l'alcool, à la caféine, des sueurs nocturnes, des troubles du sommeil...
Les polluants chimiques sont associés à des troubles de l'équilibre pondéral (pesticides et perturbateurs endocriniens obésogènes), à la précocité pubertaire, aux troubles de la fertilité, troubles de la différenciation sexuelle, troubles hormonaux, troubles du comportement...
En 2006, 250 substances chimiques étaient retrouvées dans du sang de cordon ombilical lors d'une analyse attestant de l'exposition des nouveaux nés dés la période in utero .
Cette exposition intra-utérine pourrait contribuer à différentes pathologies à l'âge adulte et à la programmation foetale épigénétique de ces troubles:
Selon l'hypothèse des "origines développementales de la santé et des maladies" ou DOHaD proposée initialement par David Barker, des conditions sous-optimales dans l’environnement fœtal durant la période dite des « 1000 jours » pourraient conduire à un retard de croissance intra utérin RCIU ainsi qu’à une adaptation métabolique.
Cette préoccupation concernant les effets des pesticides, des perturbateurs endocriniens et autres xénobiotiques est poursuivie par le Professeur Charles Sultan, endocrinologue pédiatrique membre du CRIIGEN.
Certains toxiques peuvent ainsi traverser la barrière placentaire chez la femme enceinte puis chez la femme allaitante passer dans le lait maternel.
Les antibiotiques employés dans les élevages industriels peuvent générer des populations bactériennes antibiorésistantes avec transfert de résistance de l'animal à l'homme.
Les perturbateurs endocriniens peuvent se retrouver sur le revêtement intérieur des boîtes de conserves, des canettes de boissons, les revêtements anti-adhésifs des ustensiles de cuisine, les emballages alimentaires... Ainsi le revêtement Teflon anti-adhésif de certaines poêles contient de l'acide perfluorooctanoïque (PFOA) perturbant les organismes vivants et l'environnement.
L'exposition chronique à ces différents toxiques et l'effet "cocktail" peuvent ainsi venir perturber l'homéostasie métabolique, endocrinienne, immunologique et neuro-développementale .
Notre organisme se trouve de plus en plus exposé à ces toxines, et parallèlement, notre alimentation est de moins en moins riche en micronutriments indispensables aux réactions de détoxication....
Le foie permet la production de sels biliaires provenant de l'oxydation du cholestérol , la synthèse de différentes protéines (facteurs de coagulation, albumine, hémoglobine ...), il intervient dans le métabolisme des lipides et des glucides.
Le foie est l'organe majeur de la détoxication:
La détoxication est un processus complexe et ordonné permettant de rendre une toxine hydrosoluble en l'inactivant .
Les différentes phases de détoxication doivent s'enchaîner de manière optimale et précise afin de ne pas générer de produits intermédiaires plus toxiques que les toxines à éliminer et afin d'éviter la génération accrue de radicaux libres et la création de stress oxydant.
Il existe une capacité enzymatique de détoxication particulière chez chacun de nous induite par différents polymorphismes génétiques : Nous n'avons pas les mêmes possibilités de détoxication face aux toxines, à l'alcool et aux médicaments.
Le pamplemousse ( Bergamottine) sera à éviter avec certains médicaments: il pourrait inhiber une enzyme intestinale et donc la détoxication en augmentant la biodisponibilité de ces médicaments exposant à un risque de surdosage et de toxicité.
Un bon équilibre nutritionnel, micronutritionnel, un microbiote eubiotique sontessentiels à la détoxication hépatique:
-Limiter l'exposition aux toxiques :
Privilégier l'alimentation biologique:
Respect des cycles naturels, de la terre et des animaux, rotation des cultures, limitation stricte des composés chimiques et des médicaments vétérinaires comme les antibiotiques, exclusion des OGM...
les produits animaux biologiques seront favorisés : les animaux concentrent les toxines dans leurs tissus gras, leur cerveau et leur foie.
-Soutenir la barrière intestinale et le microbiote : Dysbiose, Hyperméabilité intestinale / Leaky Gut Syndrom ( la barrière intestinale doit être optimale: les xénobiotiques et médicaments pourront être pris en charge par la pompe anti-porter intestinale (PGP) afin d'éviter leur passage dans la circulation sanguine sans une première "détoxication" permettant de réduire leur charge toxique.
Une hyperméabilité intestinale demandera au foie de traiter davantage de toxines qui, surchargé, exposera à un stress oxydant et à un état inflammatoire systémique accrus.
L'hyperméabilité intestinale est considérée comme cause de stéatose hépatique non alcoolique du foie / NAFLD pouvant précéder stéatite/ NASH/ foie gras, cirrhose et hépatocarcinome.
Le microbiote peut influer la détoxication en l'inhibant ou en l'améliorant.
Certaines bactéries pathogènes peuvent générer des toxines pouvant majorer la charge toxique (endotoxines Gram- LPS)
-Maintenir un équilibre entre les enzymes de phase I et de phase II pour une détoxication optimale.
Phase I de détoxication hépatique / fonctionnalisation par les enzymes cytochromes: Rôle de différents acteurs comme le Fer, la Vitamine B3 ...
Phase II de détoxication hépatique / conjugaison. : Méthylation, sulfatation, glycination, glucuronidation, acétylation afin de neutraliser les toxines et les rendre hydrosolubles. Différentes molécules et cofacteurs de la conjugaison, vitamines B, acides aminés ... sont indispensables à cette phase (glycine, taurine, cystéine, glutahion réduit...).
Une attention toute particulière sera portée à l'homocystéine, métabolite intermédiaire au carrefour des voies de la méthylation (B2, B6, B9, B12...) et de la transsulfuration (B6, Molybdène), impliquées dans la phase II de la détoxication hépatique.
La méthylation est au cœur de différents processus complexes génétiques, épigénétiques et métaboliques .
Lorsqu'elle est altérée, elle est impliquée dans de nombreux troubles: Les manifestations pathologiques pouvant être associées sont nombreuses (cancer, troubles neurodégénératifs et neuropsychiatriques, maladies cardiovasculaires, troubles énergétiques et métaboliques, infertilité, anomalies congénitales, programmation fœtale péjorative…)
Ces manifestations pathologique sont susceptibles d’être accompagnées par une optimisation de l’environnement nutritionnel et micronutritionnel dans une démarche préventive, personnalisée, précise et participative.
La glycine et la taurine sont les éléments de conjugaison qui permettent de former les sels biliaires à partir du cholestérol oxydé .
-Excrétion rénale: Les transporteurs de toxines conjugués rendues hydrosolubles sont Ph dépendantes: Optimisation de l'équilibre acide-base. PRAL alimentaire, apport de citrates...
-Excrétion biliaire digestive.
- Veiller à un bon équilibre en Anti-Oxydants et en cofacteurs enzymatiques Anti-Oxydants afin de maîtriser les radicaux libres générés.
Les métaux lourds miment ou remplacent certains métaux essentiels au bon fonctionnement de l'organisme ( cytochromes oxydases, mitochondries ( chaîne de phosphorylation oxydative, hème, sélénoprotéines ( GPX Glutathion peroxydase essentielle à la lutte anti-radicalaire, thyroxine 5'-désiodase essentielle à la transformation de la T4 en T3...)
L'organisme pourra également ne plus être en mesure de détoxiquer ses propres hormones.
Tout accompagnement à la perte de poids devra optimiser la détoxication ( les toxines sont stockées dans les adipocytes)